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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 14:11

 

    Trivia (2)Ian , le fils de Cessany, délaisse la maison ponctuellement tous les lundis soirs. Suivons-le...


 

The-Border--2-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Il a rendez-vous avec ses copains au restaurant mexicain "The Border"  pour participer à une partie de TRIVIA. Tiens, tiens ce nom me rappelle quelque chose...

 

 

Trivia--3-.JPG

    A l'entrée de la salle, chaque équipe reçoit 2 fiches :

- la plus grande sert  à inscrire les paris et les catégories : ceux-ci sont fonction de la  sûreté de la réponse ;

- sur la plus petite, on écrit la réponse à la question et le montant du pari.

 

Trivia--7-.JPG

 

 

 

 

 

 

   Elle sera apportée au DJ* (l'animateur de la soirée).

 

 

*En plus de l'organisation du jeu, il fournit aussi une animation musicale pendant que les joueurs se concertent...

 

 

Trivia--5-.JPG

 

    Bryan, le DJ, reporte toutes les réponses et les paris sur un tableau à sa droite. Donnons-lui la parole :

"Je fais ce genre d'animation trois fois par semaine sur Carrollton où je suis enseignant en lycée. Je travaille avec la compagnie "Full Contact Trivia" qui emploie 5 DJ et organise 19 parties par semaine. C'est un complément de salaire : le restaurant me paye et me fournit des cartes cadeaux à distribuer aux vainqueurs.

 Nous rédigeons les questions et les échangeons. Ce jeu est devenu très populaire récemment, en particulier dans les villes étudiantes. A Atlanta, il y a 3 compagnies qui se partagent le marché. Certains DJ vivent de cette activité. La participation est gratuite mais de temps en temps nous organisons des tournois avec de l'argent à gagner : les participants paient."

 

On joue ?Trivia--6-.JPG

" L'île de Saint Martin appartient

  à deux pays : lesquels ?"

Bla-bla-bla : les membres de l'équipe se consultent.

 

Trivia--4-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Chris, petit futé, se propose de demander au français de passage. Bien vu, je connaissais la réponse (en fait c'était facile pour moi!). Ce genre d'aide est permis mais pas l'utilisation du portable (heureusement !).

 

    Bryan ramasse les copies et donne la réponse : France, Pays-Bas (mais vous le saviez évidemment...)

 

Et déjà la question suivante :Trivia (1)

"Quel est le Grand Lac

qui ne borde pas le Michigan ?"

 

    Cette fois, c'est Cessany qui est appelée à la rescousse... Ian semble particulièrement dubitatif...

 

Réponse : Ontario 

 

    Pendant la partie, chacun prend une boisson, son repas ou, comme nous, un dessert : ne nous leurrons pas, c'est une belle opération commerciale pour le restaurant !

 

    Ian nous apporte son témoignage :

"La partie se décompose en 4 quarts.Pour les deux premiers, on ne peut parier que 1, 3, 5, 7 ou 9 et pour les deux suivantes 2, 4, 6, 8 ou 10. Pour la dernière question, on peut parier jusqu'à 20 mais si l'on a faux, on déduit 10 points de son total. Le total correspond à l'addition des paris .... dont les réponses sont correctes.

Hier,mon équipe a marqué 80 points et nous sommes arrivés seconds avec un lot de $30 à consommer sur place."

J'ai déjà aussi joué au restaurant Samba Luca de Carrollton. 

J'apprécie d'être avec mes amis, de gagner un peu d'argent et ...le jeu."

 

Et vous qu'en pensez-vous ?

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 08:39

    Les jeunes lecteurs de ce blog (il y en a!) n'ont pas souvent d'articles à eux dédiés. Alors celui-ci leur est consacré*.

 

    Impossible de reconnaître un jeu bien français derrière le titre de l'article, n'est-ce pas ? Et pourtant, si ! Il s'agit de la version japonaise de notre bon vieux bilboquet très nettement améliorée.

 

    J'ai rencontré le premier joueur de Kendama à la piscine mais hélas, je n'avais pas apporté mon appareil photo. Alors, il vous faudra vous contenter de quelques vidéos à voir sur le net.

 

Version la plus classique : ces deux garçons ont du talent !

 

link

 

Il existe aussi une version sans ficelle et qui offre beaucoup de possibilités :

 

link

 

Une idée de cadeau pour Noël, non ?


 

* Noël approchant, l'article peut quand même être lu par les parents, grands-parents...

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 13:20

 

Nous avions déjà eu l'occasion de présenter ce village de 1850 entièrement reconstitué. Profitant d'un week-end de repos de Cessany, nous y sommes retournés.

 

Comme le dit la brochure présentant Westville , "C'est un musée vivant". Plusieurs manifestations sont organisées tout au long de l'année. C'est à l'une d'entre elle que nous vous convions. Harvest Day se déroule en octobre et célèbre les différentes récoltes. Beaucoup d'artisans sont présents et nous font la démonstration de leurs talents.

 

Westville-2011--1-.JPG

 

 

La vannerie est pratiquée...L'osier est utilisé bien sûr mais aussi les lamelles de bois.

 

 

 

 

 

Westville 2011 (4)

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette maison a  été endommagée par l'eau et les termites. Il a donc été décidé  de changer les pièces affectées. Le toit sérieusement étayé, on peut enlever les poutres et les remplacer.

 

Westville 2011 (2)

 

 

Le charpentier est à pied d'oeuvre.

 

 

Dégrossissage à la hache

 

Westville 2011 (3)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les encoches permettant aux poutres de s'emboîter sont refaites à l'identique. L'artisan dispose de gabarits.

 

Finition au ciseau et mailloche

 

Westville 2011 (36)

 

 

Outre le coton, la canne à sucre était l'une des grandes productions agricoles du sud des USA.

 

Du producteur au consommateur

 

Westville 2011 (5)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première étape: la canne est broyée au sommet du moulin (à droite) 

  

               

Westville 2011 (8) Dialogue (presque) imaginaire ;

Moi : "Normalement, ce n'est pas un âne qui fait tourner le moulin ?

Lui : "Si, pourquoi ?"

 

Le jus s'écoule le long de la gouttière, est tamisé puis recueilli dans la bassine.

 

 

Westville 2011 (9)

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième étape : le jus est chauffé dans une cuve de manière à augmenter sa teneur en sucre. On vérifie de temps à autre à l'aide de cette grande louche de manière à obtenir exactement ce que l'on veut.

 

Westville 2011 (10)

 

 

Troisième étape (mais non des moindres !) : dégustation du produit fini par l'âne de service.

 

 

Délicieux !

 

 

Westville 2011 (28)

 

 

 

 

 

 

Petite visite à la poterie et premier arrêt devant le moulin : ici l'argile est brassée pour la rendre plus homogène. A noter, une nouvelle fois, la même technique que précédemment pour l'actionner.


Le musée reçoit de nombreux scolaires

 

Westville 2011 (29)

 

 

   Le tour actionné au pied est pourvu de quelques outils d'aide au calibrage. La potière nous explique que nous étions là devant un atelier de grande production. Le but n'était pas de faire des pièces artistiques mais de produire en grand nombre des objets de la vie courante.

 

Westville 2011 (30)

 

 

Pas étonnant donc de retrouver la balance et les gabarits.

 

 

 

 

 

 

Westville 2011 (31)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les pièces terminées sèchent puis...

 

 

  Westville 2011 (32)

 

 

 

... lorsqu'elles sont en nombre suffisant, sont placées dans le four pour y être cuites.

 

 

 

 

 

La visite étant intéressante mais longue, il est l'heure de se  restaurer. Le cadre est plus ou moins d'époque...

 

Westville 2011 (20)

 

 

 

Au menu et au choix :

- soupe de légumes ou de courge avec du pain de maïs;

- croissant au jambon et fromage ;

- gâteaux aux noix de pékan


Cessany n'est pas enthousiaste..

 

 

 

J'ai été très étonné par le comportement d'une maman en face de moi : un large capuchon lui couvrait une partie du buste. Je n'avais pas encore découvert cette pratique destinée à masquer l'allaitement du bébé... "Cachez ce sein que je ne saurais voir!"... On est bien en 2011 aux USA !

 

Reprenons notre parcours heureusement un peu plus excitant...

 

 Westville 2011 (18)

Le forgeron nous accueille dans son atelier qui, une fois n'est pas coutume, n'est pas trop sombre.

 

Il nous informe que cet art est en pleine expansion aux USA contrairement à ce que l'on pourrait penser.

 

A noter que le forgeron exerce aussi parfois celui de maréchal-ferrant...

 

 

Westville 2011 (19)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques-uns des produits de notre artisan

 

Westville 2011 (27)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bonnetière s'est absentée : il nous faudra revenir pour la voir à l'ouvrage...

 

 

 

 

 

La visite se termine et nous nous rendons dans la boutique cadeaux.

 

Westville 2011 (37)

 

 

 

 

 

   J'en profite pour acheter quelques jouets pour mes petits-enfants et faire le clown en revêtant la vraie-fausse toque de trappeur en peau de castor. A titre personnel, j'ai acheté des os... Mais cela est une autre histoire et fera  l'objet d'un futur article... En attendant ami lecteur, trouveras-tu leur destination ?

 

 

 

Nous avons rencontré à chaque visite des familles revêtues pour l'occasion.

Sympa, non ?                                               

 

 

En savoir plus ? Westville

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 13:09

C'est  par l'intermédiaire d'expositions que j'ai fait la connaissance des oeuvres de Jonathan et puis j'ai fini par le rencontrer.. dans une expo bien sûr !

 

Aussie art (12)Artiste éclectique, Jonathan joue aussi du didgeridoo

 

Laissons-lui la parole :

 

Aussie art (2)

J'ai commencé à faire des expériences artistiques

dès mon adolescence mais ma carrière a débuté

en 1990. Auparavant,

j'ai été officier

des marines anglaise

et australienne

pendant 20 ans. En 1994,

j'ai immigré aux USA où

je suis devenu instituteur

de Moyenne Section

de maternelle

pendant 6 ans.

 Durant ma période militaire, j'étais aussi membre de la Gallery d'Art de la Nouvelle Galles du Sud. Ceci me donnait accès à ses cours et ateliers ainsi que l'occasion de passer du temps dans les expositions importantes qu'elle recevait.

 

Aussie art (7)

 

Aussie art (1)

 

  

 

 Aussie art (11)

 

 

 

   Je préfère, et  de loin, travailler sur de grandes toiles mais j'ai aussi d'autres supports comme les vêtements, les vases... J'ai même une fois peint sur des portes. Mon intérêt pour la photographie s'est accru pendant les cinq dernières années.

 

 

 

 

Aussie art (5)

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeune homme en Australie, j'étais attiré par les dessins et structures de l'art mélanésien . Au début des années 80, l'art aborigène commença à devenir populaire avec les tribus ouvrant des galeries  un peu partout en Australie. 

 

 

 

 

 

 

 

 


Aussie art (9)Aussie-plates.JPG

 

 

 

 

Aussie art (13)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je m'intéressais au "Dreamtime*".C'est pourquoi j'aime aussi dire des contes spécialement aux jeunes enfants. Pendant l'été, je visite les bibliothèques et les clubs de contes : ça remplit le vide laissé par l'abandon de l'enseignement.

 

  * Même en Australie, c'est un mot difficile à définir.  Les Aborigènes l'utilisent pour parler de l'histoire de leur terre sous forme d'histoires, travaux artistiques et musique.

 

Aussie art (8)

 

 

 

Je travaille très peu à la commande. Citons une oeuvre que j'ai réalisé pour le centre multimédia de l'école Sharp Creek du comté de Carroll.

 

  Aussie art (6) 

Depuis longtemps je suis un admirateur de l'artiste australien Ken Done et vous pouvez voir son influence sur mon travail qui est cependant de mon entière inspiration.

 

 

 

 

 

 

 

Je ne considère pas vivre de mon art : certains mois sont meilleurs que d'autres. Ayant l'avantage d'être retraité militaire, je peux consacrer tout mon temps à l'art.

 

 

Petite explication lexicale par Jonathan :

"Aussie" est le terme que les Australiens utilisent pour parler d'eux.

"Aborigène australien" est le terme utilisé pour désigner les premiers habitants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouver Jonathan sur son site.

 

 


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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 13:06
    Propriété du Comté de Carroll, le Centre Agricole (on dit ici "Ag Center") emploie cinq personnes.
M-Lewis.jpg Michelle Lewis nous fait l'honneur de nous le faire visiter. C'est par elle que j'ai eu connaissance de la bénédiction de la vigne dont je vous ai fais part précédemment. Elle enseigne ce qui s'apprenait autrefois dans les Ecoles Ménagères : les conserves, la fabrication du savon, l'alimentation pour la famille... Elle est aussi membre des Masters Gardeners et est en relation avec l'Université de Georgie (le centre en fait partie) et d'autres universités.          
        Certaines des activités du centre sont déjà familières pour les lecteurs de ce blog telles
Buffalo Creek, parcours historique et pédagogique, situé sur son territoire. Laissons Michelle nous en dire plus.

"Ce sont les fermiers qui au départ ont fait construire ce bâtiment en donnant un veau chacun. Avec les ventes, on fit la construction (1987).

L'argent pour faire fonctionner le centre provient de dons et de subventions du Comté.

Je suis ici depuis sept ans. Mon travail ne requiert pas de compétences particulières contrairement a  certains agents (horticulture, agriculture) qui, eux, doivent pouvoir répondre aux questions du public."

Michelle 
AG-center--1-.JPG 
   
   
 

AG-center--2-.JPG

"Le rôle du Centre Agricole" est d'offrir un lieu aux groupes à but éducatif tels les "Maîtres Jardiniers", Les "Futurs Fermiers Américains", "L'association des éleveurs du Comté", "Les arboriculteurs", le "Club des deux cylindres". Des associations extérieures utilisent aussi le bâtiment pour des actions éducatives".

 

Mise à disposition de salles de réunions (Ici, préparation d'Heritage Days, octobre 2011)

         "Le responsable du centre est Bill Hodge qui est aussi spécialiste du bétail. Il est trés attaché à l'éducation des jeunes. Mais comme c'est un aussi un fermier qui va bientôt prendre sa retraite, il devra être remplacé par Paula Burke, elle aussi spécialiste du bétail", nous dit Michelle.                     AG-center--5-.JPG
                                                                                                                                                                                  
"Notre programme annuel comprend la Présentation de bestiaux (Janvier, Février), la Vente de plantes pour la fête des mères (Mai), des sessions de jardinage au printemps et en été. Je fais une session de conserves. En octobre, nous recevons les enfants de CM1 de la ville et des environs lors d'Heritage Days. C'est la partie la plus amusante de mon travail que d'enseigner aux enfants en étant costumée : ils n'y sont pas habitués ! Ensuite les Master Gardeners fabriquent leurs couronnes qui seront vendues au marché de Noël". Michelle           
Christmas market
 
 
 Bufalo-Creek-2.jpg

"Le centre accueille beaucoup d'autres programmes et activités. Citons le 4-H* (Head, Heart, Hands and Health) en direction des jeunes pour leur apprendre à devenir de meilleurs citoyens. Ils acquierent des compétences sociales (parler en public par exemple), se découvrent une passion et la partagent avec les autres. Ce programme commencee dans les années 1900 s'étend sur tous les USA.

Citons aussi le FFA* (Future Farmers of America) destiné à enseigner aux jeunes l'importance de l'agriculture."

Michelle

 

   

Le centre est équipé pour recevoir des manifestations locales

 

 

 

Préparation du marché

de Noël  à la cuisine

AG-center--7-.JPG
            AG center (3)

           Le restaurant peut-être raccordé à la salle principale (ci-dessous) ou isolé suivant les besoins. C'est le cas lors des réunions de la nouvelle association des viticulteurs de l'ouest géorgien. Tout autour du centre de nombreuses places de parking (ci-dessous) s'offrent aux visiteurs.

 
Empty bowl 2011 (5)

    Empty Bowl          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Entrée du centre ci-dessous

 

* Précision de Michelle : "The Carroll County 4-H is part of Extension or the AG Center. The FFA is not. They are just another youth group that comes to use the Ag Center along with other groups."

Empty bowl 2011 (2)
         
                                                                                                            other groups             .                                                                                 
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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 16:36

C'est à un voyage étonnant que je vous convie aujourd'hui.

Le lieu que nous allons visiter est agréable, touristique à souhait et pourtant...

peut-on tirer fierté des conditions de sa naissance ?

 

Providence canyon (2)

Providence canyon (11)

 

Situé au sud-est de la Géorgie, Providence Canyon est le "fruit" du travail des hommes !

En effet au 19ème siècle, des fermiers se sont installés dans le but de cultiver coton et cacahuètes. Dans cette région boisée et humide, il fallait éclaircir la forêt. Hélas, cette opération s'est révélée désastreuse pour l'environnement. Les sols n'ont pas tardé à être lessivés. L'érosion a fait le reste donnant naissance à cet immense canyon.

La couverture végétale protège

le sol. On voit sur la photo

ci-dessus quelques arbres

dont les racines s'accrochent désespérément au bord

de la falaise... (plus de

50 mètres de hauteur au plus profond)...

Sol et sous-sol sont constitués de roches extrêmement friables

(photo ci-contre).
Providence canyon (23)

 Preuve du recul

permanent de

la falaise : il faut régulièrement

repousser la barrière

destinée

à la protection

des promeneurs...

Providence canyon (28)


 L'eau ruisselle en permanence détachant de la roche

des milliers de grains de sable. 

Une fois engagé, le processus  continue  : le canyon s'agrandit

en permanence !

 Providence canyon (7)

 

Providence canyon (14)

 Phénomène qui se perçoit même 

à toute petite échelle.

Le ravinage est permanent.

La photo ne représente

que quelques dm2.

 Lorsque la falaise est

verticale, une partie

du sable s'amoncelle

d'abord à ses pieds.

 Providence canyon (20)
 Providence canyon (8)

 Dans le fond, la nature

a repris ses droits :

le couvert végétal est important.

On y trouve même

une espèce rare d'azalée...

 

  L'état de Georgie a fait de cet espace redevenu "naturel" un parc national.

 

Un peu de féerie avec quelques images supplémentaires ? Voir la vidéo ci-dessous.

 

 

 

Cessany me transmets l'adresse d'un site très documenté tenu par... une école !

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 16:09
disc golf basket     Au cours de promenades sur les sentiers de l'université, j'avais rencontré ce genre de panier. Faute d'interlocuteur, l'hypothèse la plus probable me semblait être un panier destiné à recevoir de la nourriture pour animaux sauvages... sauf que...
  ...lors de notre dernière promenade dominicale, nous avons rencontré des étudiants qui s'entraînaient au lancer de frisbee. Oui mais le panier ? "Pas difficile, me dit cet étudiant, il remplace le trou du golf. Tout autour de ce grand terrain sont disposés 9 paniers semblables. Le jeu consiste, comme au golf, à envoyer le disque à l'intérieur avec le moins d'essais possibles. Les règles sont pratiquement les mêmes que celles du golf."
 Freesbee golf (1)

Démonstration

 

 


 

 

 

 

 Les joueurs utilisent différents disques.
Freesbee golf (2)
    Si les étudiants jouent ici c'est davantage pour la détente et le côté pratique : c'est gratuit, prés de l'université et l'on peut venir quand on veut. Par contre, il existe une association et des magasins spécialisés.
  Tout savoir sur le disc golf

 

Pour ma part, j'imagine bien certains étudiants ou enseignants s'intéresser à ce jeu...

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 04:12

  Voir article : Sur la voie

Si la voiture et l'avion sont maintenant les moyens de transport privilégiés aux USA, il n'en a pas été de même par le passé. Le train a eu son heure de gloire et a grandement contribué à la mise en valeur du pays. Cet article est la compilation de photos recueillies au cours de nos différentes sorties et où nous avons pu constater que la mémoire du train est très présente et entretenue. Notez bien que ce qui survit du réseau ferré n'est pas très loin de ce qui pouvait exister. Le TGV n'est pas arrivé... Ce sera donc plutôt un regard croisé entre passé et présent que nous jetterons sur le rail en Géorgie.

 

En voiture !

 

Train Acworth La petite citée d'Acworth a remis en valeur son hall d'attente. En fait, il y a maintenant très peu de trafic voyageurs.
   L'attente peut être longue alors autant être assis le plus confortablement possible. Il est intéressant de voir que des petits villages (ici, Moreland, 300 âmes environ) ont pu bénéficier de la présence d'une gare... Mais sans doute se justifiait-elle en partie par l'expédition du coton qui était cultivé dans la région...
Moreland museum (4)
Train Marietta  Vos valises étaient acheminées sur ce chariot : j'ai bien connu ça étant enfant !

 

Le matériel

 

Marietta    Marietta a conservé cette locomotive et son tandem. Elle est en bonne place devant le musée d'"Autant en emporte le vent".

 

 
Blueridge scenic railway

     Blue Ridge propose un voyage touristique. Plusieurs circuits de ce genre existent en Géorgie. Le train est composé de voitures de différentes époques : surprenant mais... éducatif !

Un petit voyage ? Clic

   

 

Caboose Acworth    Le "caboose", wagon spécial attaché à la fin d'un train de marchandises (photo ci-dessous) et servant à abriter le personnel destiné à la maintenance de celui-là.

 

 

Découvrir plus... clic



     On est toujours impressionné par la taille de ces wagons de marchandises!

   Ici à Murphy (NC), toute une portion de voie est transformée en entier piétonnier à ses risques et périls (cf. ci-dessous)

Walk trail Murphy (9)

 

En route ! 

 

Walk trail Murphy (6)     La voie ferrée n'a rien de spécial. A Murphy, elle franchit le fleuve mais évidemment les traverses gardent leur écartement normal. Entre deux, le vide : frisson garanti pour les marcheurs que nous étions !

    Les rails sont fixées aux traverses par ces gros clous appelés "spikes". Il en existe un en or : celui qui a permis le rattachement de la ligne provenant de l'ouest à celle de l'est. On pouvait ainsi traverser entièrement le continent américain en train : un évènement pour l'époque !

Rail-track--5-.JPG

 Spikes

 

Railway crossing (10)

   Le train passait (de nos jours aussi) au beau milieu des villes et villages. Je n'étais plus habitué aux passages à niveaux mais ici, c'est la norme. Le train pour prévenir de son arrivée imminente corne tout au long de son passage. Nuisance surprenante dans un pays présenté comme "moderne" mais peut-être nécessaire pour certains automobilistes dont la sono est assourdissante ! 


La voie ferrée traverse l'avenue menant à l'université de Carrollton...


 

 

    Une exception dans le paysage, ce pont à Carrollton dont vous avez pu suivre la renovation ici-même. Bridge carrollton (8)
   

 

Walk trail Murphy (13)    Le panneau est resté le même de nos jours : dans certains cas, on lui adjoint un feu clignotant.

     Je confirme : les piétons ont existe aux USA ! Témoin cet avis qui leur était adressé. Il en reste quelques uns mais sont en grand danger...

 

   Je trouve assez humoristique cet avis qui me rappelle le "un train peut en cacher un autre" de mon enfance dans la mesure où il n'y a généralement qu'une seule voie...

Walk trail Murphy (14)
Walk trail Murphy (1)    Modérons notre humour toutefois car le centre des villes pouvait permettre le croisement de deux trains, cet aiguillage à Murphy en faisant foi.

 

La recherche continue...

 


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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:13
Tim.JPG Tim est l'un de mes premiers amis ici: c’est un fan de danse contra et il a participé aux ateliers danses que nous avons menés à Carrollton. Depuis, nous déjeunons régulièrement tous les deux et refaisons le monde en même temps. C’est lors de notre récente rencontre qu'il m’a confié son témoignage.

 

 

Tim a été employé dans l’usine Kia* d’avril à fin août 2011 date à laquelle, il a donné sa démission. Récit.

*Nous avions évoqué l’ouverture de cette usine d’assemblage dans "Carrollton news No43." 


Le travail

« Je travaillais sur une chaîne d’assemblage qui avançait sans cesse. Après la première semaine j’ai été muté pour un autre poste de travail. Je mettais des portes sur 2 différents modèles. Nous sortions en moyenne une voiture par minute. En fait, je n’avais que quelques secondes pour mettre un écrou. Avant de quitter, nous avions commencé d’assembler un 3ème modèle. 

Nous avions 2 pauses de 10 minutes chacune mais qui, en fait, se trouvaient réduites : le travail ne peut pas s’arrêter exactement au moment où la sirène se déclenche et le temps pour se rendre aux toilettes est long.

C’est une expérience intéressante mais très difficile. L’ensemble du processus d’assemblage est étonnant.»


Les conditions

« Le but est de ne commettre aucune erreur, ce qui est compréhensible mais humainement impossible. Dès lors que nous constatons une erreur, il faudrait pouvoir arrêter et la corriger. Parallèlement, nous subissons une pression constante pour ne pas tirer la corde qui arrête la chaîne ce qui entraîne l'arrêt de 50 autres postes. Ces deux exigences sont contradictoires !

J’avais de bonnes relations avec les autres ouvriers parce que nous avions les mêmes difficultés. Nous nous comprenions et nous aidions.

Avec l’encadrement,  ce n’était pas une communication  ouverte. Avant de commencer, nous avions 5 minutes pour faire le point mais ce n’est pas une durée suffisante pour parler de nos problèmes, nos difficultés. Chacun étant fatigué après son temps de travail, personne ne voulait consacrer plus de temps à discuter avec l’encadrement.

Lorsque j’ai annoncé mon départ*, mes camarades de travail me disait que j’étais « parole ». Ce mot est utilise ici pour libérer des prisonniers sous condition. C’est dire l’ambiance ! Rien que la présence de gardes à l’entrée donne une idée…

Mes camarades n’avaient pas le choix : ils restaient car ils sont contraints de payer leurs factures et crédits. Moi, je ne regrette pas d’avoir laissé ce travail.

*Beaucoup de travailleurs laissaient leur place en plein milieu du travail ou pendant des pauses sans préavis… J’évalue les départs à 25 % pendant les 2 premières semaines et à 40% après 6 mois. Le taux de remplacement est très élevé.»


Le corps en souffrance

« Il faut un bon moment pour que le corps s’ajuste : il faut refaire le même geste 5000 fois avant d’être capable d’effectuer l’opération dans le temps imparti. 

Nous faisions les 3x8 (matin, après-midi, minuit). Toutes les 4 semaines, nous changions. Ceci ne donne pas au corps le temps de s’habituer et je n’avais plus de vie sociale*.

Ce travail est comme celui d’une machine.  Chacun finit par avoir des problèmes avec son corps. Moi, ce sont mes mains qui m’ont fait souffrir. Tout le monde prend des médicaments (anti-inflammatoires, antalgiques…).

Il est intéressant de noter que pour être embauché, j’ai subi l’examen médical le plus complet de ma vie !

Par ailleurs, beaucoup de mes co-équipiers étaient d’anciens joueurs de football, sans doute en raison de leur bonne coordination ?»

NDLR : Je confirme n'avoir jamais pu voir Tim pendant tout ce temps et ce n'est que par hasard que je l'ai revu récemment lors d'une soirée contra...


Le salaire

« C’était mieux payé que beaucoup de mes précédents métiers. Cependant considérant ce qui m’était demandé ce n’était pas très bien rémunéré, avis partagé par beaucoup de personnes rencontrées.

Le salaire minimum est de $14,90 de l’heure, payé 50% de plus en heure supplémentaire (au delà de 40 heures par semaine) et le double si on travaille le dimanche, ce que je n’ai jamais voulu faire. 

Je pense que faire partie de l’encadrement doit être un bon travail…»

 

Travailler autrement ?

«Le travail pourrait être possible s’il n’avait pas à être fait aussi rapidement et aussi longtemps. Je pense que 6 heures par jour suffiraient. Hélas, la compagnie ne s’intéresse pas à ces questions : pour moi, c’est une forme moderne d’esclavage.

C’est le système économique entier qui fonctionne de cette façon..»

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:15
Tom painting (5)  Tom me reçoit dans son atelier, situé juste en dessous de son appartement.

 En plein centre de Carollton

la galerie de Tom ne passe pas inaperçue. C'est d'ailleurs

comme ça que je l'ai connu :

il suffisait de sonner !


 Tom painting (3)

 

 

Tom peint uniquement

debout : cela lui permet

de se déplacer d'avant

en arrière, faire le point

sur son travail, revenir,

corriger un détail.

De temps en temps,

il regarde son oeuvre

dans un miroir pour avoir

une autre perspective.

"Mon but est de voir dans mon travail

la création de Dieu et de donner du plaisir à

ceux qui regardent." me confie Tom.

"C'est un privilège d'être peintre

parce que c'est ce pour quoi j'étais fait."

 

Quand avez-vous réellement commencé

de gagner de l'argent en peignant ?

Ma première commande a été un portrait

lorsque j'étais au lycée en ... 1965.

  hutch7h72dpi-copy.jpg

 

 

Est-ce le seul métier que vous avez pratiqué ?

Non ! J'ai dû travailler jeune car ma famille n'avait pas de moyens financiers. J'ai été responsable de quais d'appontement, laveur de

bateaux d'habitation  et même fossoyeur au cimetière ! J'ai servi

la Navy pendant 4 ans et pendant 21 ans, j'ai fait du dessin

industriel à Washington DC. Pendant toutes ces années,

mon activité principale a été la peinture.

   

 

Comment avez-vous appris votre métier ?

C'est ma grand-mère qui m'a transmis ce goût pour la peinture. Dans les années 30, 40 elle dessinait au pastel (j'ai conservé sa boîte!). Comme nous habitions près de chez elle, nous nous voyions souvent : elle m'enseignait l'art.

Tom painting (6)
 Tom painting (7)

Je ne suis pas allé dans une école spéciale pour apprendre. J'ai beaucoup appris par ma moi-même. J'ai aussi suivi les ateliers de deux  peintres : John Howard Sanden et Scott Christensen

Je ne me réclame d'aucune école de peinture particulière. Ma technique préférée est la peinture à l'huile.

 

Première oeuvre

 

 

Il semble que vous ayez un engouement particulier pour les marines ?

En effet, j'aime la mer. Peindre ce thème est une passion. J'ai grandi au bord du Mississipi. J'ai adoré ça !

 J'ai passé mes années dans la Navy sur les bateaux dans le Pacifique.

  seascape-paintings-summerstorm-7-copy.jpg
  autumnporch7h-copy.jpg

Tom ne dédaigne pas non plus

de peindre des paysages,

des portraits.

Son renom lui a fait rencontrer

et portraiturer des personnages célèbres dont

le General Westmoreland

et le président Reagan...

En 2004, pour le sommet de Sea Island, il a été commandité d'un tableau "The Marshes of Glynn" offert à tous les leaders du G8  .

 

 Laissons la parole à l'intéressé :

 

La plupart de mes travaux sont

de ma propre initiative.

Cependant pour les portraits,

on me passe souvent des commandes. Je peins aussi bien

en extérieur qu'en studio en utilisant les photos que

je prends. Je pense que c'est

très important de peindre en premier en extérieur  pour saisir toutes les subtilités

de la nature. Quand vous connaissez votre sujet,

vous pouvez le peindre

en studio d'après photo.

 

 

seascape-paintings-cornwall-7-copy.jpg
Tom-painting--2--copie-1.JPG

 

 


 

 

En démonstration lors de Meccafest

 

J'ai beaucoup de chance de pouvoir peindre chaque jour sauf quand je voyage

ou qu'une autre activité m'en empêche. Si je ne peins pas pendant trois jours,

je me sens mal  à l'aise et éprouve le besoin de retourner à mon chevalet. 

J'aime marcher spécialement le long de plages désertes, faire du kayak, lire

et... harceler mon épouse ! J'ai appris que je ne pouvais pas me passer

de son avis. C'est pourquoi je la harcèle jusqu'à ce qu'elle me donne

son opinion !

C'est une chance de pouvoir vivre de son art depuis 45 ans. Pendant les 20 premières années, j'ai plutôt exécuté des portraits avec un complément en arts graphiques. A partir du milieu des années 90, j'ai peint exclusivement. Dans ces dernières années, j'ai peint de plus en plus de paysages et de marines. blueridgegold7w72dpi-copy.jpg
   

J'ai dirigé plusieurs ateliers de peinture dans mon atelier et en 2000 et 2001, j'ai animé de longs ateliers dans le Midwest. 

 

Quelques oeuvres en vidéo.

 

 

 

En savoir un peu plus :

Presse ecrite :

arts&expressions MAGAZINE - Juillet, Août 2004

LIFEstyles Magazine Mai 2008

Website : clic

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