Aujourd'hui, je m'adresse à ceux qui ont l'habitude de bricoler (un peu...) à la maison. Ayant décidé d'aménager la salle à manger en bureau, le lustre n'était plus adapté. Il trônait au milieu de
la pièce et représentait un réel danger pour l'étourdi que je suis !
Du plafond sortent les fils électriques et le support est déjà en place. Il va me falloir comprendre les codes des couleurs...
Ces petits capuchons oranges sont d'un emploi très pratique car ils se vissent sur les fils pour effectuer la connection donc pas besoin de tournevis...
Les fils raccordés, il ne me reste plus qu'à visser le sommet et les ampoules de 75 W. Noter bien que pour une fois, nous avons une unité commune.... mais pas le même courant. Ici, on est en 110
Volts...
Avant d'écrire son fameux roman "Autant en emporte le vent", Margareth Mitchell parcourut le sud des Etats-Unis et plus particulièrement la Géorgie à la recherche de témoignages relatifs à la
Guerre Civile (Guerre de Sécession pour les Français...). C'est ainsi qu'il apparaît, au chapitre 26, l'épisode du soldat "Yankee" sans doute déserteur et partant pilleur de maisons et
violeur de ses habitantes. Ceci fait référence à un fait réel survenu... à Carrollton dans la maison de maître de la plantation Bonner sur laquelle l'Université De West Georgia s'est étendue à
partir de 1907.
La maîtresse de la maison, terrorisée, tue le soldat puis l'enterre dans le jardin. Quelques temps après, elle échangera sa maison.
Cette histoire m'a été racontée par Jennifer (ma partenaire en musique) : c'est une de ses ancêtres à qui l'histoire serait arrivée...
"Gone with the wind" a beaucoup marqué le sud et il est courant d'y faire référence : cela fait partie de la culture locale...
Trouvé sur Internet :
The Bonner House, built by Thomas Bonner in 1843, is the oldest building on the UWG campus.
J'y reviendrai car la mémoire de la Guerre Civile est partout présente...
En attendant vous pouvez revoir ce classique du cinéma : link
Lors de l'édition de Fall Festival 1 2009 a la Folkschool, nous avions rencontré Monsieur
Coldwell, producteur de "gourds' l'équivalent de nos cougourdes en Provence. link Je m'étais promis de lui rendre visite pour en savoir plus et en acheter quelques unes. Son histoire est simple : alors qu'il cultivait habituellement des citrouilles, il découvrit qu'une graine de "gourd" glissée au milieu du paquet par hasard avait grossi dans le champ ce qui
lui donnait l'idée d'en produire de manière plus importante. Cela ne correspond pas particulièrement à une tradition locale...
Elles sèchent dans cet espace clos, à l'abri des animaux. Quelques tapettes sont disposées autour à l'intention des souris ...
De plus près...
L es formes, les tailles sont variées. Il ne conserve pas les graines car les plantes se croisant entre elles, il ne pourrait plus maîtriser la
production...
Dans son garage, il conserve cette variété (d'origine française) à peau granuleuse.
Il se livre à quelques expérimentations aux effets intéressants :
Ici, on trace avec un cutter une forme en suivant un gabarit. L'intérieur en est raclé pour ôter la première couche de peau. La gourde est ouverte, vidée de ses graines et de la chair puis remplie de... thé ! Après quelques mois, le thé vient colorer la surface de la gourde. Il restera à
la nettoyer.
Sa fille s'est livrée à l'expérience...
Fall festival est un excellent point de vente pour ce producteur original d'autant que l'on voit apparaître des stands sur ce thème...
La Folkschool est aussi bonne cliente : regardez plutôt !
Pour ma part, mon objectif est plus modeste : je cherche simplement à construire un tambour à friction. Maintenant que j'ai les gourdes, il me
reste à trouver des vessies de porc et cela est une autre histoire !
Je suis tombé amoureux de cette petite bête ! On en trouve absolument partout et en toutes saisons. C'est un animal sauvage mais qui se laisse quand même un peu approcher.
Enfin, pas trop quand même car il y a une distance de sécurité qui sitôt franchie se manifeste par la fuite rapide selon une stratégie bien élaborée :
1 - aviser l'arbre le plus proche ;
2 - y courir, et aller se cacher derrière
3 - grimper le plus vite possible et disparaître dans les branches.
Ça marche si bien que je n'arrive jamais assez vite pour le voir grimper...
On peut voir leurs nids sur les fourches des arbres....
et même à l'extrémité des branches !
Ces 3 nids appartiennent au même arbre....
La vie arboricole est primordiale...
d'où des compétences bien développées....
Terminons par une note un peu triste :
Notre ami l'écureuil ferait mieux de ne vivre que dans les branches car la route est pour lui source de tous les dangers. Les animaux paient ici un lourd
tribut aux automobilistes. En sus des animaux domestiques, il est fréquent de trouver morts des chevreuils, opossums, tatous, ours...
Cette année encore les enfants seront privés de sorties scolaires faute de moyens budgétaires permettant de louer les bus. Tout le monde le déplore mais qu'à cela ne tienne : si l'on ne peut pas
visiter de fermes, on les fera venir ! Voilà un bel aspect de la société américaine... Beaucoup de gens se sont portés volontaires. La suite en images :
Quelques moutons étant présents,
Jennifer a apporté son matériel de filature et fait une démonstration...
On peut essayer, toucher...
pendant que d'autres enfants peuvent admirer le tracteur venu pour l'occasion. Certains auront même le droit de monter dessus !
Un grand-père explique l'emploi de certains outils agricoles
sous l'oeil intéressé des enfants.
mais le moment le plus sympa, c'est quand même de caresser un animal, non ?
Et pour le spectacle, Joe, un collègue de Cessany, nous a fait une démonstration de fouet. Je ne crois pas qu'il s'en serve en classe...
Lors d'un article précèdent (The
induction), nous avions indiqué nous être rendus dans cette université pour participer àla décoration du père de Cessany en raison de ses activités sportives. Nous
en avons profité pour faire un tour du campus sans avoir la prétention de vous présenter l'université en général ni celle-ci en particulier par cet article...
La famille de Cessany y est particulièrement attachés puisque ses deux parents y ont suivi leurs parcours universitaires... Bien des choses ont changé depuis ce temps et de nombreux bâtiments
ont fait leur apparition...
J'aime l'architecture de ce dortoir.
La rue des "maisons de fraternité". En fait ces maisons sont plutôt des clubs privés. Les étudiants qui veulent en faire partie doivent payer un droit d'entrée... Ils doivent être candidats puis
être acceptés par les autres membres.
Sur le fronton de chacune d'elle figure le nom de la fraternité en lettres grecques.
Ma belle-mère me fait observer que les clubs féminins ont leur dénomination propre que je ne saurais traduire en français : sorority. Preuve que le vocabulaire n'est jamais innocent...
Le centre universitaire : vue extérieure. Seulement 6 ou 7 ans.
Une des extrémités de la galerie du centre universitaire avec ce vitrail original.
vue dans la direction opposée... Des restaurants sont à disposition sur la gauche alors que sur la droite, il y a un centre sportif : piste, basket, piscine, salle de musculation, volley...
La bibliothèque universitaire
La librairie universitaire : ici les livres pour étudiants sont chers.
Cette université a été bâtie par l'église baptiste. Le coût est élevé mais beaucoup d'étudiants bénéficient de programmes spéciaux (sport, la musique), reçoivent de l'argent de donations ou peuvent
travailler sur place en échange de leurs frais d'études...
Originaire Amérique, la patate douce est aussi plus employée ici qu'en France. Elle ne fait pas partie de notre quotidien mais néanmoins voici une délicieuse
recette...
1 - Faire cuire des patates douces coupées en deux
2- Eplucher une moitié, la placer dans un récipient. Ajouter de la crème fraîche, du sucre de canne et une épice, Comme c'est la folie ici, je
sacrifie à la cannelle*... * Pourquoi ne pas essayer gingembge, cumin, girofle... On compte sur vous pour nous le dire...
Passer au micro-onde pendant une minute. Mixer l'ensemble avec votre fourchette.
Dégustez : on vous fait confiance !
Cette recette s'applique à d'autres cucurbitacées...
Je suggère le potimaron que je n'ai encore jamais rencontré ici....
En cette période de Noël, Cessany orne sa classe avec des petits personnages à suspendre.
Ingrédients :
60 ml de colle blanche liquide
375 ml de cannelle en poudre ; on peut ajouter d'autre épices telles gingembre, clous de girofle, muscade...
250 ml de compote de pommes en purée
Préparation :
Mixer les ingrédients ;
Disposer la pâte sur une surface plane et faire des galettes d'environ 7mm d'épaisseur avec le rouleau à pâtisserie.
A l'aide d'un emporte-pièce, découper les personnages que vous désirez suspendre ;
Disposer les personnages sur une feuille de papier d'alu.
Percer un petit trou à l'aide d'une paille pour laisser la place à une ficelle, un ruban...
Laisser sécher 3 jours à l'air libre.
Cessany m'indique que les personnages peuvent être conservés 6 à 7 ans sans perdre leur odeur...
Ne reste plus maintenant qu'à décorer la classe mais c'est une autre histoire et je crains qu'il n'y ait aucune recette...
Invité par des copains à aller danser dans un bar d'Atlanta avec un orchestre bluezzy-rock,
j'ai eu l'agréable surprise de découvrir un loisir qui semble assez répandu ici : le shuffle board.
En plus clair : une longue table (7m environ) recouverte de sel fin dont tous les cotés sont entourés de gouttières, des pucks (palets en acier)
à lancer. Le jeu connaît de multiples variantes de par le monde. Il existe des compétitions mais beaucoup de gens le pratiquent en loisir. Il s'agit de marquer le plus de points possibles
en se rapprochant le plus près possible du bout de la table sans évidemment tomber dans la gouttière. On peut le pratiquer, seul, en équipe, avec des cannes de lancement ou sans etc... Pour moi,
cela évoque a la fois le curling, la pétanque... Il ne s'agit pas uniquement d'être adroit car la stratégie s'impose dés lors que l'on a un adversaire. Assez causé, démonstration :
Raté !!!
Plus intéressant mais peut mieux faire...
2 points : quand je vous disais que la stratégie était présente...
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Cuire à la vapeur un potiron. Si vous ne trouvez pas celui-ci (butternut
squash), je suggère le potimarron, la citrouille, ou autres courges...
