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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 21:24
La promesse faite à des amis enseignants de leur parler de la classe de Cessany n'avait été tenue que partiellement auprès de ceux qui sont inscrits à la news letter. Tous ne le sont pas. Par ailleurs, l'abondance de documents sur le sujet permet de réorganiser l'ensemble. Mes excuses pour ceux que les redites ennuieraient... Précisons que l'ensemble des photos a été pris dans les deux  classes où Cessany a enseigné.

Depuis que je viens aux USA, Cessany est enseignante en pre-K. Pre- pour avant et K pour Kindergarden. Ici, point d'école maternelle mais le gouvernement de Georgie a pris conscience de la nécessité de scolariser les enfants plus jeunes. Les écoles de l'état adopte peu à peu ce plan en permettant aux enfants de 4 ans (pre-K) et 5 ans (kindergarden) de fréquenter leurs établissements. L'état joue un rôle essentiel en définissant les objectifs des programmes et en en surveillant l'application de manière très suivie. Ainsi Cessany reçoit 2 fois par an la visite d'une déléguée qui contrôle que tout le matériel (liste exhaustive) qui doit être mis à disposition des enfants est bien en place.

Une grande importance est accordée à la disposition de la classe organisée en de multiples "coins", lieux d'activités, de rangements mais aussi espaces de socialisation.

Coins d'activités avez-vous dit mais où ?


En ce début d'année, les ateliers sont occultés. L'enseignante "ouvrira" chacun en montrant son contenu, comment l'utiliser, les règles...


Les salles n'étant pas très grandes, la solution de la  mezzanine s'impose pour créer un espace de plus : bibliothèque par exemple...





Des tables sont à disposition et utilisées soit en libres activités soit pour une activité concernant toute la classe soit pour une activité dirigée par un adulte.


Un coin lecture doit être présent dans la classe. On a éliminé (quand même!) l'exigence de tourner la couverture des livres vers l'extérieur... (on aura plus de peine à éliminer la bêtise de certains !)




Un coin écoute doit aussi être présent avec des cassettes, des casques. Les enfants doivent pouvoir être autonomes dans cette activité...

Et pour terminer cette petite série, rendons-nous dans l'espace maison...

où l'on pourra se déguiser en papa, maman, prince ou sorcière (c'est selon). Même les garçons pourront faire semblant de faire le ménage !


L'équipement est semblable à celui de la "vraie" maison. 


Vraiment comme chez soi...




... y compris dans le soucis du détail !
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 19:07

* Je précise car le code de la route diffère d'un état à l'autre...


Là, comme en France, pas question de conduire sans avoir obtenu le permis mais par contre un certain nombre de différence dans l'obtention de celui-ci :
- pas d'auto-école ; le bureau chargé de le délivrer donne un fascicule pour apprendre les règles de conduite. A mon sens, et au vu de la conduite ici, quelques heures d'apprentissage feraient le plus grand bien ne serait-ce que pour l'utilisation des clignotants..
- lorsque l'on se sent prêt, on va au Department of Motor Vehicule et l'on peut passer le test de connaissances moyennant la modique somme de 10 $. C'est un QCM sur ordinateur. Si on le réussit, on est admis à faire de la conduite accompagnée. On peut le passer à partir de 16 ans mais il faudra attendre 18 ans pour passer le test de conduite...
- sitôt qu'il y a de la place, on peut passer le test de conduite ; pour moi, ça s'est déroulé le lendemain du premier... Le permis est délivré immédiatement après moyennant là aussi une modique somme de 20 $ ; par contre, il faudra le renouveler tous les 4 ans et subir une épreuve de vision (ça c'est une bonne chose).
Comme vous pouvez le constater, j'ai accepté d'être un donateur d'organe et j'ai versé 1 $ pour une cause humanitaire dont j'ai oublié l'objet....



On reconnaît facilement le panneau STOP mais très souvent, il est placé à toutes les voies aboutissant à un croisement. Dans ce cas, les automobilistes le franchissent dans l'ordre de leur arrivée. L'avantage est de ralentir la vitesse en ville et oblige tous les conducteurs à un peu plus de courtoisie... Jamais rencontré de problème à ce jour...


J'aime bien ce panneau indiquant la direction de la bibliothèque....


L'indication des noms des rues est plus satisfaisante pour moi que notre pratique française.



Très peu d'aires de repos ici : si l'appel de la nature se fait ressentir, il faut sortir de l'autoroute et rechercher le premier fast-food venu. On n'est pas obligé de consommer...
Quelques exceptions toutefois comme ici car les états créent une aire d'accueil pour les gens qui entrent sur leur territoire comme ici à la frontière Tennessee/Kentucky.


Jamais vu en France (a ma connaissance) : la ligne pour tourner à gauche (left turn lane)


    L'automobiliste qui veut tourner à gauche se place dans cette ligne et y attend que la voie soit dégagée en sens inverse. C'est une sécurité pour tout le monde mais une perte de terrain très importante. Ici, on a de la place !    

La vitesse est limitée partout mais ce genre de panneau apparaissant très souvent au cours de la conduite, on ne sait plus très bien où l'on est. Heureusement, ici point de radar fixe, juste des radars mobiles. Ian, le fils de Cessany s'est fait pincé récemment à plus de 10 miles à l'heure que la vitesse autorisée. Il lui en coûtera 145 $...


Pas de problème pour se garer mais on se demande avec Cessany si les USA ne sont pas habités par une majorité de personnes handicapées vu le nombre de places qui leur est réservé dans certains endroits !
 De ce côté, ma femme apprécie que je conduise en France car pour un Américain, faire un créneau ou se garer dans un parking souterrain à Toulon ou Marseille, c'est l'horreur !



  pacrmetre

Pas de problème pour se garer, dis-je ? sauf sur le campus universitaire qui est saturé.

Parking-UWG.JPG
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La solution ? Le bon vieux parcmètre ! Je croyais y avoir échapper....

 

  Pas de problème pour se garer au centre ville vu le nombre de parkings aériens qui, a partir du 2émet étage sont vides.

Vous remarquerez que l'on se gare de part et d'autre mais que la voie est en général en pente. L'accès a l'étage supérieur ou inférieur s'effectue par une rampe a l'extrémité.

  Parking-deck.JPG

 


    La plupart des croisements avec les lignes de chemin de fer sont des passages à niveau indiqués par ce panneau. C'est pourquoi lorsque le train traverse une ville, il klaxonne en permamence pour avertir les conducteurs de son arrivée. Question tranquillité, on fait mieux....

 

Comme les Français, les Américains ne sont pas avares pour les panneaux. En voici cependant un que je n'ai jamais rencontré en France et qui pourrait s'avérer utile sur les autoroutes :

 

Wrong way

 

 



Les feux tricolores fonctionnent de la même façon. J'apprécie qu'ils soient en face du conducteur mais on peut faire mieux pour le visuel (voir Columbus 3 : promenades).
Petite remarque : au feu rouge, on peut tourner à droite ou à gauche si la voie est libre...

Et pour rouler, naturellement, il faut de l'essence... voici une des multiples stations service autour de Carrollton. Il n'est pas rare d'en voir de cette taille.


mais conséquence de Katrina qui a laissé des traces dans le milieu pétrolier : la Georgie étant approvisionnée par les raffinerie du Golfe du Mexique, il arrive que les pompes soient à sec...


    et dans ce cas, chaque pistolet est recouvert d'un sac plastique...
    Aujourd'hui, le gallon était à 2,45 $ : amis matheux à vos calculettes !


Alors maintenant, prêt pour la conduite aux USA ? Noter que si vous venez, vous n'aurez pas besoin de passer le permis...

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 19:11

High School : ESOL

 

La High School est ici l’équivalent du lycée en France mais se parcourt en 4 ans, chaque année étant divisée en 2 semestres : le premier d’août à décembre, le second de janvier à mai. Elle est couronnée par un diplôme terminal.

 

ESOL (English for Speakers of Other Languages) est un programme fédéral destiné aux élèves dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Il est financé par l’état de Georgie, le gouvernement fédéral et la ville de Carrollton.


Entrons dans la classe d’Enrique Lopez, directeur du programme au lycée de Carrollton pour en savoir davantage…

 

 “Donner des connaissances en anglais aux élèves et dans les matières de base (math, sciences, études sociales1) pour acquérir un vocabulaire spécifique, permet d’atteindre l’objectif du lycée qui est la réussite à l’examen terminal”, me confie Enrique.

 








Entrer/Sortir d’ESOL : Tout élève arrivant au lycée remplit un formulaire d’inscription. Si celui-ci fait apparaître que sa langue maternelle n’est pas l’anglais, il est soumis à un test de connaissances en anglais. S’il le réussit, il est inscrit dans une classe ordinaire sinon il doit fréquenter la classe ESOL. A la fin de chaque année, il sera soumis à un test de sortie. En cas de réussite, il pourra poursuivre un cursus “normal”, sinon, il devra approfondir ses connaissances.

 

La classe actuelle (2009/2010)

Elle est composée de 63 élèves de 14 à 17 ans d’au moins 13 langues différentes. Le Gujarâtî, ça vous parle ? Pas moi !

Chaque élève doit recevoir 4 cours par jour, un cours d’ESOL et trois cours non ESOL pour suivre les études.  Ils peuvent aller dans sa salle de classe pendant toute la journée s’ils ont besoin de son assistance.

 

Les outils

La classe d’Enrique est munie de 26 ordinateurs* chacun possédant 2 logiciels éducatifs :

Rosetta Stone permet d’aborder l’anglais académique : prononciation, écoute, vocabulaire de base, écriture :

Odyssey Ware développe les matières citées ci-dessus.

Chaque matière comporte un certain nombre d’unités. Chacune comprend une leçon et se termine par un Quiz. L’élève peut ainsi contrôler ses acquisitions et faire des retours en arrière si nécessaires. 

Le professeur intervient à la demande. Le travail est adapté au niveau de chacun en fonction des résultats de l’examen d’entrée dans ESOL. 

 




Les attributions du titulaire de la classe :

Outre ses interventions auprès des élèves en difficulté, Enrique a d’autres taches à effectuer. Pensons qu’un tel système très coûteux pour les finances publiques a besoin d’être évalué…

- Une fois tous les 15 jours, Enrique téléphone aux parents de chacun pour faire le point avec eux sur le travail de leur enfant, donner des conseils.  Il fait la même chose avec ses élèves, s’assied avec eux et parle de ce qui se passe dans les autres cours.  Si un eleve obtient zéro, il envoie un e-mail aux professeurs pour demander de repasser l’examen ou pour refaire les devoirs (ou peut-être aborder le cours pour la première fois).…

Réfugié politique du Nicaragua, il parle couramment espagnol ce qui est un grand avantage compte tenu de la proportion importante d’hispanophones dans la classe ;

Constitué pour chaque élève, un dossier contenant beaucoup d’informations est mis à jour en permanence ; chacun est archivé à la sortie d’ESOL. C’est un moyen de mettre en évidence que le professeur suit toutes les règles du programme.  Enrique pense que c’est un gros travail mais il en est très content et est satisfait de savoir que les élèves réussissent l’examen grâce à lui.  De manière impromptue, l’état de Georgie envoie des inspecteurs pour voir les dossiers et observer le programme.  

Le programme ESOL peut-être différent selon  le système2 scolaire, c'est-à-dire comme le système veut l’utiliser.  Donc, ce que j’ai  observé n’est qu’un exemple parmi  plusieurs possibilités de l’utliser.

 

Les avantages du système vus par Enrique:

chaque élève est suivi individuellement et le programme est adapté au niveau et à la vitesse d’apprentissage. Enrique me dit qu’à ses débuts, il a travaillé de manière classique avec les élèves mais c’était une mission impossible tant les niveaux étaient disparates. On veut bien le croire ! ESOL permet dont de répondre à une question fondamentale de l’enseignement qui est l’individualisation de celui-ci ;

les enfants bénéficient de conditions spéciales lors de contrôles lorsqu’ils sont dans d’autres classes. Ils peuvent venir dans sa classe pour passer l’examen et avoir ainsi plus de temps, des explications supplémentaires, des livres à disposition… Enrique a un droit d’intervention sur le respect de cette disposition par les autres professeurs… Cet avantage est aussi octroyé aux élèves ayant fréquenté la classe mais ne la suivant plus.

Il nous livre aussi son idée du métier (il parle aussi français !) :
"Je suis très content à mon école.  Il y a tout sort de professeurs au monde qui font ce travaille pour des plusieurs raisons.  Je suis un professeur qui aime travailler avec les élèves non traditionnelles.  J’aime travailler avec moins élèves de ce qui est normal.  J’ai comme maximum 18 élèves, et les cours traditionnels ont 32 comme maximum à l’état de la Georgie. Mon rôle s’agit d’être défenseur ou champion de mes élèves.  Je suis content de le faire.  Je suis heureux quand je me réveille chaque jour, et j’espère que je sois professeur à mon école pour longtemps."

 

Les remarques d’un enseignant français :

- peu d’interactions entre les élèves si ce n’est de l’entraide ponctuelle : pendant mon passage, je n’en ai pas vu… Pas de projets collectifs non plus.

- l’enseignant se réduit à un simple rôle d’assistant de logiciels ; apparemment, il ne semble pas avoir la possibilité de modifier quoi que ce soit ;

- le travail de l’élève est réduit à de la lecture ; pas vraiment d’apprentissage par une expérience personnelle…

                                                                                                           

 

* Enrique me signale que la ville de Carrollton a des revenus importants et qu’elle peut offrir à ses lycéens de gros moyens.

On considère qu’un élève d’ESOL est l’équivalent de 3 élèves ordinaires pour la prise en compte de la dotation budgétaire…

 


Du fait de la présence des ordinateurs avec des programmes adaptés, la classe d’Enrique est aussi fréquentée en dehors des heures habituelles par des élèves nécessitant un soutien personnalisée.

 

1 – Etudes sociales : histoire mondiale et américaine, éducation civique, économie,

2 – En Georgie, chaque canton (plus quelques villes comme Carrollton) a un « système » scolaire. Celui-ci consiste en un comité directeur chapeautant les écoles du canton. C’est là que se prennent les décisions concernant l’utilisation des fonds, le recrutement du personnel de direction, certaines orientations pédagogiques..,

 

Merci à Enrique pour son accueil chaleureux et sa disponibilité.

Merci à la High School de Carrollton pour m’avoir laissé pénétrer dans ses locaux.

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 00:07
Comme signalé précédemment, la valse est un élément important du paysage dansant américain. Elle est partagée par plusieurs traditions : country, contra, cajun. Maîtriser la valse est donc primordial si l'on veut faire bonne figure et ne pas s'ennuyer pendant tous ces morceaux.
Pour la deuxième fois, nous avons décidé de particper à un week-end animé par Richard Powers, professeur à l'université de Stanford en Californie où il enseigne et étudie... la danse. link
C'est donc à un expert que nous avons confié notre apprentissage ce week-end. link
Avec l'inévitable album de photos familial : on est aux USA ! link

Nous nous sommes rendus dans le Kentucky (presque 6 heures de route) dans la petite ville de Berea. Peu à signaler sur la ville elle-même si ce n'est ce magnifique hôtel-restaurant.



et la présence au centre ville de nombreux artisans.

Nous avons pu constater rapidement que nous étions remontés vers le nord car la température, elle, a soudain descendue.

Le cadre : une très belle salle avec un parquet.


C'est le Lexington Vintage Dance Society qui organisait et on peut dire que tout avait été fait pour rendre le week-end sympathique : sono, boissons, buffet avec possibilité de repas le samedi midi.

Les piles de mon appareil photo ayant rendu l'âme, je me contenterai de vous renvoyer vers une video tournée par Richard Powers et sa partenaire habituelle.

Nous avons consacré une bonne partie du temps à étudier le cross-step waltz. Très intéressant et innovant : link

Autres danses abordées : polka, rotary waltz, mazurka (mais oui, même ici !) et ...la maxixe dont je connaissais le nom mais n'avais jamais vu de chorégraphie. Pas de lien video car ce que j'ai trouvé est trop disparate pour être significatif.
Faute d'image, vous aurez le son ! La sorella que certains d'entre vous ont dû chanter dans leur jeunesse....




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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 19:10

En complément des stands et des démonstrations d'artisanat et des buffets-buvettes (voir Fall Festival 1), un spectacle permanent se déroule sous un immense hangar.



Assis sur des bottes de paille, les spectateurs ont tout loisir d'écouter des orchestres locaux :



d'applaudir les Morris Dancers





d'admirer les danseuses de Garland (ça n'est pas sans rappeler le folklore provençal...)


de s'enthousiasmer pour la démonstration de rappersword



A l'écart de la scène principale, d'autres artistes de talent se produisent. Ici, Anne Lough link et son mari chantent une ballade. Elle s'accompagne de l'autoharp.


Tout le monde n'a pas la scène qu'il mérite, dommage...

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 00:23

Durant le premier week-end d'octobre se déroule tous les ans, à la Folkschool, Fall* Festival. C'est un évènement important pour la région tant au niveau des acteurs qu'au niveau de la fréquentation. Les parkings sont bondés.

* Les Américains utilisent Fall plutôt qu'Autumn...

Il faut dire qu'il y a beaucoup à voir, écouter, déguster... et je peux témoigner qu'une seule édition ne permet pas d'appréhender la totalité...

Si l'on est d'allure flâneuse, on peut déambuler tout au long des sentiers pour admirer les dizaines d'exposants de toutes sortes. Quelques stands ont retenu mon attention :

gourdes découpées

peinture gravée


gourdes décorées

verre coloré


balais

 

Fall-2010.JPG

Poterie 2010

 

Et lorsque vous serez fatigués, il vous sera aisé de trouver à vous restaurer tant les buffets sont nombreux et divers.

On vous met l'eau à la bouche ?

le méchoui local avec... un cochon !


des montagnes de pop-corn

C'est l'occasion pour de multiples associations de gagner un peu d'argent. Ici, les danseuses de "Garland" nous ont préparé des cookies de différentes saveurs.  J'ai un faible (pour les cookies évidemment !)...

Des animateurs de la Folkschool procèdent tout au long du festival à des démonstrations de leur art.

le fabriquant de balais


Rag rug (2)  tapis tressés

 

Suite : Fall Festival 2

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 12:47

La saison s'y prêtant voici un essai international de poésie. Toute proposition dans une autre langue est bienvenue.


Chanson d'automne
Paul Verlaine 

 Les sanglots longs
 Des violons
  De l'automne
 Blessent mon coeur
D'une langueur
  Monotone.

 

 Tout suffocant
 Et blême, quand
  Sonne l'heure,
 Je me souviens
 Des jours anciens
  Et je pleure,

 

 Et je m'en vais
 Au vent mauvais
Qui m'emporte
 Deçà, delà,
 Pareil à la
  Feuille morte.

 

















Autumn Song                                                  Paul Verlaine

                                                                                                                             trad : Isabel

 

                           Long sighs

                           Of autumn

                              Violins

                        Pierce my heart

                            With drear

                           Melancholy.

 

 

                              All pale

                        And faint, when

                         Tolls the hour,

                           I remember

                         The old days

                             And I cry.

 

                         And I am borne

                          By the ill wind

                            Blowing me,

                        Hither and thither,

                                  As if

                                         A leaf dead.   

 

 

 

 

Осенняя песня

 

Осени сонной

Плач монотонный,

Скрипок нытье

Не укачает

Долгой печалью

Сердце мое.

 

Времени ход

Слышу, и вот

Нечем дышать,

Вспомню свои

Прошлые дни -

Плачу опять;

 


К ветру в объятья

Брошусь опять я,

В холод и свист -

Пусть меня кружит

Словно ненужный

Умерший лист.

 

 

                                                                                                                                 Trad : Hélène


 


 

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 19:52
La sculpture est très presente dans les rues :






Pas mignon ce p'tit bonhomme ?

et devant le musée





Nous l'avons bien visité mais hélas, les photos étant interdites, il vous faudra vous contenter du site : link

Evidemment, je n'ai pu résister au plaisir de photographier quelques maisons même si les conditions de lumière n'étaient pas idéales !





Remarquez au passage les efforts qu'il faut faire pour avoir des clichés présentables sinon, vous pourriez avoir ça !


des fils aériens à profusion...

UN effort de la ville dans les carrefours :


sinon d'habitude les feux tricolores se balancent soutenus par des cables eux-mêmes rattachés à d'autres. La jungle, quoi !

Désignée comme site olympique, la ville de Columbus, pour honorer l'évènement, a construit une promenade de 15 miles le long des berges de la rivière.



C'est un endroit très agréable à fréquenter, de jour comme de nuit, seul ou en famille. On peut marcher, courir ou  pratiquer toutes sortes de sports sur roues. Voitures interdites !



ou écouter de la musique....


Comme il nous a bien fallu manger, nous sommes allés à .... la gare routière !




Désaffectée,elle a été réaménagée en restaurant. Un vieux bus dont un côté a été découpé sert même de salle à manger !



Le décor est très sixties.



Le repas ? Heu... sujet suivant !



Dans la journée, la ville n'est pas très vivante excepté ce musicien qui faisait une jam session improvisée avec un harmoniciste de passage. Par contre, la nuit est très animée et de nombreux cafés accueillent des groupes musicaux de tous genres. On peut danser à plusieurs endroits (prévoir boules Quies).

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:04
En effet, ce qui saute aux yeux dans la partie historique de la ville, c'est la présence très importante de la brique dans la construction. L'explication nous est fournie par un des nombreux panneaux à disposition des touristes : la rivière Chattahoochee a laissé pendant des millénaires de l'argile sur ses berges. Il ne restait plus qu'aux entrepreneurs à la collecter et la faire cuire dans des fours tels celui-ci :


et construire leurs entreprises :




Beaucoup étaient des filatures de coton (production proche). Comment s'étonner des lors que, pendant la Guerre Civile, Columbus soit devenu la principale ville de production de la Confédération ?
De nos jours, Columbus reste un centre important de fabrication de nos fameux Jeans.



Beaucoup d'usines étaient alimentées par la vapeur provenant de ces chaudières



Tandis que d'autres fabriquaient de l'électricité :



Les ouvriers vivaient sur place et les heures d'entrée et de sortie étaient annoncées par la cloche,


La plupart de ces bâtiments ont été restaurés et réutilisés de manière judicieuse : bureaux, logements, Office de Tourisme, Université...




Même certaines rues étaient pavées de briques !


En voir plus ?


      
Il y en a même un qui s'est rendu coupable de trahison... quoique...

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 17:59

 Columbus*, a la frontière sud-ouest avec l'Alabama est une ville qui a connu son heure de gloire au XIX ème siècle à l'ère industrielle. Mais voyez plutôt.

Au début était la rivière Chattahoochee (link).


Les pionniers se sont vite rendus compte :
- qu'à cet endroit elle accusait un fort dénivelé propice à l'exploitation de sa force motrice ;
- qu'elle était navigable depuis la mer jusqu'à cet endroit permettant l'importation des matières premières et l'exportation des produits finis....



ce qui explique la présence d'un barrage,



d'un site industriel conséquent (ici une toute petite partie)



exploitant la chute d'eau ainsi créée.

La ville rend hommage à cette eau précieuse qui est partout présente sous forme de fontaines ou de cascades :





































et pour finir la plus originale (à mon goût), une fontaine pour hommes et bêtes : la grande vasque pour le cheval, la moyenne pour l'homme et en bas, celle de son chien. Il paraît qu'il y en avait plusieurs de la sorte dans la ville...


* Columbus, Americus ( Americus ), ... les hardis pionniers avaient sans doute mieux à faire que de chercher des noms de ville un peu plus originaux. D'autant qu'en Georgie on trouve également Rome, Athens, Macon, Dublin, Manchester....


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