Le blog de Montcriol

Copinage

   Il y a quelques années, alors que j'étais encore à Carrollton, ma fille avait fait appel à un "crowdfunding" pour pouvoir financer son film lui permettant de terminer ses études en dessins animés. Certains lecteurs ayant répondu positivement me demandaient ce qu'il en était de la suite. Il est donc possible maintenant de visionner le film "The Day I Got Into My Head' en cliquant sur ce lien -> Clic

Dans le rétro

Petit rappel : un combat est mené pour que le Jour de Christophe Collomb (10 octobre) soit débaptisé et renommé "Jour des peuples indigènes".

Sur Facebook, les posts vont bon train !

Histoire de l'Amérique :

1492 : Les natifs Américains découvrent Collomb perdu en mer.

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Environs de 2020 : Collomb découvre le trottoir

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Le missionnaire : sans nous, vous en seriez encore à adorer le soleil !

L'indien : Mec, le soleil est réel

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Dans le rétro

     Au garage où j'étais allé faire changer l'huile de ma voiture, j'ai remarqué cette Chevrolet de 1966. Je me demande si en France, elle passerait le contrôle technique. Encore faut-il qu'il y en ait un. Ce n'est pas une question ici !

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Musée des docteurs

   Le musée vient d'être doté d'un jardin où seront bientôt cultivées des plantes médicinales.

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Cling !

    C'est probablement le bruit que devait faire cette machine à écrire en retournant à la ligne.

      A part la touche C manquante, elle est en très bon état. Si vous passez en Caroline du Nord, demandez donc la maison de Nona (grand-mère de Cessany). C'est là que vous pourrez la voir.

On n'arrête pas le progrès !

      Vu au magasin Publix, un compromis entre un bâton et une balle de tennis. Pour les chiens bien entendu.

Moi, je ne me lasse pas de l'esprit inventif humain...

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     Cette fontaine composée de brocs à eau et d'un bac à lessive m'a plu.

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Rangement

        Dans ce lycée où je me suis rendu pour présenter la pétanque et y jouer, les élèves ne sont pas autorisés à utiliser leur smartphone en classe. Ils le déposent donc à l'entrée dans les pochettes de cette suspension. Bien vu !

Au quotidien

Photos ci-dessus :

    Une réfection des gouttières de notre maison s'imposait : certaines étaient en mauvais état, d'autres manquaient de couverture. Très ennuyeux pour les maisons entourées d'arbres : elles deviennent vite encombrées de compost où croît une végétation sauvage. 

   Ne me parlez pas des conditions de travail des couvreurs. A chaque fois que je les vois, ça me donne le tournis. "La compagnie a des assurances" m'a assuré un ouvrier... J'espère que ça couvre au moins le prix d'achat d'une chaise roulante...

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Je n'y ai pas échappé !

    Cet auto-test a démontré que j'avais le Covid. Grâce à la technologie, j'ai eu dans les 24 heures une consultation en vidéo avec mon médecin. Il a envoyé la prescription à la pharmacie de Publix et je l'ai trouvée prête en m'y rendant. Mes symptômes ont disparu en quelques jours.

Ils n'y ont pas échappé !

Même avec son nom anglais (The Laughing Cow), vous l'avez reconnue !

Vu au magasin Publix. On n'a vraiment que ça à envoyer aux Américains ?

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Recyclage

    Nous y sommes très attachés et nous recyclons la plupart de nos déchets. Le magasin Publix met à disposition ces containers pour récupérer le polystyrene, le plastique et le papier. J'y vide de temps à autre notre moisson. Une fois sur deux, je dois aller signaler à l'entrée que l'un des containers est plein...

Halloween (31 octobre)

    Depuis quelques années, j'avais remarqué le parvis de cette église recouvert de potirons pour cette fête. J'ai profité du moment où j'attendais ma voiture pour m'y rendre et voir de plus près ce qu'il en advenait.

   Des tentes abritent les vendeurs. Toutes les recettes sont versées au profit des oeuvres de la paroisse.

   Pour les potirons, on a vraiment le choix en tailles, couleurs, aspects...

Un coin photos est aménagé.

Nature

Traduction :

"Quelqu'un  a écrit : le gars qui a tondu la pelouse devant mon bâtiment a laissé un rectangle de fleurs sauvages à disposition des abeilles."

Notes de lecture

La Gazette de Winterville

Le marché nous parle “d'insécurité alimentaire" : 30% de la population du village en souffre. Grâce à une association locale, il peut doubler le nombre de tickets alimentaires pour ceux qui y ont droit. Ceci dans le but de permettre l'accès à une nourriture de qualité à tous. Les vendeurs du marché par ailleurs alimentent la banque alimentaire locale permettant d'approvisionner plus de 40 familles mensuellement.

Depuis quelques temps le marché bénéficie des services de Sara qui cultive les champignons à Athens.

Grâce au Conseil des Arts, la bibliothèque va désormais accueillir de façon permanente une exposition des œuvres d'un artiste local. C'est Dortha qui a inauguré ce nouveau dispositif.

La bibliothèque a un petit jardin floral. Grâce à lui, elle a pu participer au recensement des insectes pollinisateurs. Pour en savoir plus sur la question, vous pouvez visiter la page Facebook Great Georgia Pollinator Census.

 Campus : 
Une demande de subvention de $75000 a été déposée au Conseil des Arts de Georgie pour financer un ascenseur permettant d'accéder au deuxième niveau du centre communal. Le village participerait à hauteur de $78000. A la suite de cette installation, le second niveau pourrait être rénové pour ouvrir une galerie d'arts, un musée local et une pièce permettant aux artistes (peintres, sculpteurs, potiers) en résidence de travailler.

Breakning news ! La subvention vient d'être accordée : les travaux vont commencer bientôt !

Auditorium 

   Il a subi la troisième partie de sa rénovation avec l'ajout de toilettes pour le public, l'embellissement du hall d'accueil, le retapissage des sièges, l’aménagement des coulisses (vestiaire, douche, toilettes,...), des rampes d'accès pour handicapés.

Un des buts du conseil municipal est de convertir la ville aux énergies renouvelables. Une partie du projet s'est réalisée avec la couverture en panneaux solaires de l'auditorium. Cette installation va permettre d'alimenter l'auditorium et le Campus. Le surplus sera revendu à la compagnie locale : Georgia Power.

Réflexions

"Les cultures occidentales croient que nous sommes en vie dans un but : travailler, gagner de l'argent. Les cultures indigènes croient que nous sommes en vie comme la nature l'est : être ici, être beaux et étranges. Nous n'avons pas besoin de réaliser quelque chose pour vérifier notre humanité."

Melanie

"Ne respecter que les femmes qui vous attirent n'est pas respecter les femmes."

   "Si un singe entrepose plus de bananes qu'il ne peut en manger alors que les autres meurent de faim, les scientifiques vont l'étudier pour savoir ce qui ne va pas chez lui. Dans le cas des humains, ils font la couverture de Forbes (magazine économique)."

"La femme ne sort pas de la côte de l'homme (récit biblique). C'est lui qui émerge de son utérus.

Un des plus gros mensonges de la patriarchie est de considérer l'homme comme celui qui donne la vie."

Tourisme

    Passant dans la ville d'Anderson (Caroline du Sud), j'ai remarqué cette sculpture (ci-dessous) uniquement composée de pièces de... vélos...

... et ce panneau qui a aussi attiré mon attention sur lequel on peut lire :

Respirez facilement

Les villes sans tabac sont des villes en bonne santé.

Humour 

L'anglais est difficile ! Il y a :

un K muet dans Knight (chevalier)

4 K muets dans Knick Knack (objet décoratif)

3 K muets dans les Républicains. (Allusion aux rapports de ce parti avec le Ku Klux Klan)

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Je passais une interview pour un travail hier. Le manager me dit en me tendant son ordinateur portable :

"Je veux que vous essayiez de me vendre ceci."

Je l'ai pris sous mon bras et ai regagné mon domicile.

Par la suite, le manager m'a téléphoné en me demandant de rapporter l'ordinateur sur le champ.

Je lui ai dit : "$200 et c'est le vôtre.”

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A bientôt !

    En rangeant ses documents, Cessany a retrouvé un livre qu'elle se proposait de rendre à sa sœur. Celle-ci l'avait reçu pour son anniversaire en 1981. Dédicace ci-dessous.

J'ai été immédiatement attiré par ses illustrations : le livre sera bien rendu mais un peu plus tard...

   Le livre sous forme d'une compilation rend hommage à Walter Crane, peintre anglais, (1865-1915) qui s'est rendu célèbre comme illustrateur de livres pour enfants. 

NDLR : Toutes les illustrations de cet article sont issues de ce livre. Les légendes, en dessous de chacune, donnent les titres des contes.

Princesse Belle Etoile

   Il avait de qui tenir puisque son père était portraitiste et miniaturiste. Suivant le chemin paternel, il entrait, à 14 ans, en apprentissage de graveur sur bois.

The hind in the wood

Le Prince Grenouille

  A partir de 1865, il illustre une série de contes à six pennies chacun. Chaque livre était un livre-jouet (toy book). Le premier fut "The House That Jack Built" ( La maison que Jacques a bâtie).

Si vous en avez un, gardez-le précieusement. Sur internet, un de ceux-ci "Valentine et Orson" est estimé à $500 !

Aladdin et la lampe magique

       En sus de son travail d'illustration de livres pour enfants, Walter Crane s'impliqua dans la vie sociale ; il contribua à l'édition d'un journal socialiste avec ses dessins. Il fonda par ailleurs la Guilde des travailleurs de l'art et en 1888 l'association des exposants d'art et d'artisanat. Il devint proviseur d'écoles d'arts à Manchester et Londres.

La Belle et la bête

    Dans le style Art Nouveau, il créa des textiles et des papiers peints.

Le nain jaune

   Le livre de 94 pages, en plus de l'introduction dont je me suis largement servi pour écrire cet article, contient sept contes dont trois que je connaissais (Aladdin et la lampe merveilleuse, La Belle et la Bête, Le Prince Grenouille). A leur lecture, les autres n'ont rien évoqué pour moi. Citons : Princesse Belle Etoile, Le Nain Jaune. Les deux derniers ont échappé à ma sagacité quant à leur traduction : The Hind in the Wood et Goody two shoes.

Merci à Jennifer et Cessany

    Sur la circulaire de l'agence de l'eau du comté de Athens-Clarke dont je vous parlais dans la dernière newsletter, figurait une invitation à participer à la visite d'une station d'épuration de l’eau qui se dit "reclamation" en anglais. Je me suis inscrit et ce mercredi matin, nous étions accueillis dans la station la plus proche de notre domicile. Le comté possède deux autres stations de ce type. 

L'ensemble de ces centres traite plus de 100 000 m3 d'eau quotidiennement.

Réception "à l'américaine" avec force gaufres, sirop d'érable et café ! Après un petit laïus d'accueil et des explications préalables, nous pouvions démarrer la visite.

     Première étape appelée "tête" : le bâtiment où sont reçues les eaux usées. Celles-ci, élevées par des pompes, utilisent la gravité pour ensuite passer de bassin en bassin.

   Ici, après avoir été filtrés,  les éléments les plus gros d'abord recueillis dans cette poubelle, seront envoyés à la décharge. Il paraît que les parties de serpillières se retrouvent agglomérées pour former de gros amas. On ne s'approche pas trop près !

   Continuons dans le ragoûtant !

   Dans la pièce attenante, les déchets lourds, comme les graviers, sont recueillis. Les poubelles sont envoyés à la décharge municipale.

    Suivant les besoins, l'eau reçoit des ajouts de calcaire ou de sulfate d'aluminium pour, entre autres, maintenir son Ph le plus neutre possible (autour de 7). Les cheminées au-dessus des cuves permettent aux effluents de s'échapper mais en étant tout d'abord filtrés. Le voisinage s'en réjouit !

    L'eau est ensuite envoyée dans des bassins où des micro-organismes s'attaquent aux déchets en les digérant.

   L'eau part ensuite dans un de ces grands bassins pour être oxygénée. L'opération est effectuée à l'aide de ces gros rouleaux tournants (à droite). Dans ces cuves, les microorganismes s'agglomèrent. Ils tombent alors au fond du bassin où une pale tournante les récupère. Certains sont alors renvoyés pour être réutilisés dans le bassin précédent...

Le processus continue dans le bassin suivant dit "de clarification" (ci-dessus). L'eau y est simplement conservée sans mouvement.

....D'autres agrégats de micro-organismes sont envoyés dans une centrifugeuse (ci-dessus) qui les déleste de leur eau....

Une fois secs et collectés dans un camion, ils sont envoyés à la décharge où ils sont revendus en tant que compost.

   En circulant sous ces grilles, l'eau est soumise à un bombardement d'ultra-violets pour la débarrasser des bactéries restantes.

   Dans de tels bassins, près de la sortie, l'eau est à nouveau oxygénée par bouillonnement.

   Comme nous le montre Ken, notre guide, tout au long du circuit, des prélèvements ont lieu plusieurs fois par jour. Ils sont envoyés immédiatement au laboratoire pour analyse. L'eau doit répondre à des normes strictes à la fois fédérales et de l'État de Georgie.

      Le bâtiment ci-dessus abrite tous les opérateurs du centre. C'est là que se situent le laboratoire et le centre de gestion informatique.

       Le processus est achevé et l'eau va enfin pouvoir regagner la rivière (Middle Oconee) quelques mètres plus bas. On compte encore sur l'action de celle-ci pour continuer d'oxygéner l'eau. Contrairement à ce que je pensais, l'eau que nous buvons ne provient pas directement de la station d'épuration mais d'une station de pompage située en aval. Ceci est une autre histoire dont je vous parlerai car je suis déjà inscrit pour une prochaine visite...

Merci à Ken pour la visite et à Jackie pour la rédaction finale de cet article.

Actualités   

Comme je vous l'avais annoncé dans la dernière news, la première conséquence de l'initiation à la pétanque pour des lycéens a été que j'intervienne dans deux de leurs classes. La parole à leur professeure :

“Salut Christian,

Merci tellement d'être venu parler à nos étudiants.  C'est dommage que tu n'aies pas pu parlé à ma classe cette fois, mais j'espère que tu pourras revenir l'année prochaine.  Jami m'a dit que ta visite avec ses deux classes était vraiment super!   Les étudiants se sont très bien amusés et ont beaucoup appris.  On va se souvenir de tes suggestions en s'organisant pour d'autres visites à l'avenir (merci).

Oui, c'est vrai qu'on s'intéresse à commencer un club de pétanque ici!  Je me mettrai en contact en août à ce sujet une fois qu'on commencera à organiser les nouveaux clubs.

J'espère que tu passes un été splendide et qu'on se reparlera à la rentrée!”

Nanette

Marygold Festival

 Les membres du conseil municipal pour les arts (dont je fais partie) se sont partagé la tenue de leur stand lors du festival annuel des soucis (la fleur...). J'y ai pris ma part en assurant une permanence de deux heures. Pas très excitant mais c'est une occasion de rencontrer plein de gens intéressants avec qui des projets peuvent se bâtir.

Vie du blog

Américano News : c'est la 100ème !

J'aurais aimé être inspiré pour marquer cet événement mais rien n'est venu. Et toi ami lecteur, as-tu des remarques ? Toutes les contributions seront publiées dans le prochain numéro !

Le massacre continue !

   Uvalde,  Texas ? Je suppose que le monde entier a entendu parler de la tuerie survenue dans une école élémentaire de cette ville !

Pour pouvoir envoyer vos prières et vos pensées aux familles, je vous conseille de lire l'article qui donne le nom et montre la photo des victimes. Parmi elles, deux de mes collègues. S'y ajoute le mari de l'une d'elle atteint d'une crise cardiaque.

À la fin de l'article est joint une carte état par état faisant le décompte des tueries de masse depuis Sandy Hook en 2012. En Georgie, "seulement" 143. Ouf, on respire...

     Inévitablement, chaque massacre est l'occasion d'une empoignade sévère entre ceux qui souhaitent une régulation plus stricte de la vente d'armes et ceux qui s'y opposent arguant de la défense de l'article 2 de la constitution. Le massacre d'Uvalde ayant eu lieu dans une école, la "recommandation" de ces derniers est "que les enseignants soient armés". L'argument n'est pas nouveau et déclenche automatiquement l'ire de mes collègues qui ne voient pas pourquoi ils devraient régler ce type de problème alors que les policiers (soit disant mieux formés et dont c'est la mission) ont attendu un grand moment avant d'intervenir ! Les pôvres : ils étaient trop occupés à gazer, frapper et menotter les parents qui protestaient devant l'école...

Petit dessin ci-dessous (trouvé sur Facebook) à destination de ceux qui parlent des terroristes comme éléments extérieurs au pays. Beaucoup d'Américains pensent au contraire que les plus dangereux vivent ici-même et sont américains

En reponse au nouveau massacre qui a fait plus de 10 victimes dans l;etat de New York.

En haut ; leurs talibans En bas : nos talibans

Stand for the silent

Alors que je m'apprêtais à rentrer dans un magasin de fournitures de bureau, j'ai été interpellé par Jonathan (ci-dessus) qui avait installé le stand de son organisation juste devant. 

Depuis 2010, “Stand for the silent” informe sur les dangers du harcèlement scolaire (bullying) en intervenant dans le monde entier dans des écoles, des centres communaux, des églises...

Extrait du website

Environnement

     Alors que la plupart des scientifiques s'accordent pour signaler une extinction de masse du vivant, quelques personnes s'emploient à sauver, soigner, réintroduire les hérissons (voir video) dans leur environnement. Notez bien que l'animal n'est pas présent ici bien qu'il ait un nom : hedgehog. Il est remplacé par son cousin : le porc-épic. A noter que je n'en ai encore jamais vu ici...   

    Si vous pensez que ce type d'action mérite d'être soutenu n'hesitez pas à signer cette pétition.

Pan sur le bec !

   Le premier "Pan sur le bec !" grâce à Dominique qui m'a repris suite à la dernière newsletter : elle vit depuis 48 ans aux USA et non 50 comme je l'ai annoncé. Sans doute un effet du changement climatique...😃

On n'arrête pas le progrès !

  Vues pour la première fois à Athens ces poignées de portières ne dépassant pas de la carrosserie. L'intérêt ?

    Ce restaurant d'Athens peut vous livrer vos repas à domicile grâce aux compagnies en vitrine (Uber et GRUBHUB).

Coup de gueule

Je vous avais déjà parlé du centre de recyclage de la commune qui se situe en plein centre ville. Nous devons nous y rendre fréquemment car nous produisons beaucoup de déchets recyclables. Malheureusement, il arrive très souvent que les bennes débordent. Inévitablement, le chaos s'installe car beaucoup d'utilisateurs ne s'embarrassent pas et délivrent leurs poubelles un peu partout autour. 

 Le problème est signalé chaque fois à la mairie qui fait suivre.

D'après le maire, ce service dépend du comté qui est en sous-effectif permanent dans plusieurs services publics.

Coup de coeur

    Ils en  avaient rêvé : ils l'ont fait !

  La petite galerie d'art de Winterville a fait son apparition lors du festival des soucis ! Adorable, n'est-ce pas ?

   Il reste à lui trouver une place fixe dans le village…

Apparemment, l'initiative a été appréciée par le journal local qui s'en est fait l'écho !

Voir ->   Athens Banner Herald  

Copinage

Gary, un copain musicien de Carrollton, a posté la vidéo (ci-dessous) sur Facebook. Comme j'ai beaucoup aimé, je vous en fais profiter.

Humour

    A l'usage des musiciens

Elle : "Mon mari rentre bientôt, vite, prenez l'accordéon !

La pancarte : PAYEZ OU JE JOUE

A l'attention des pisse-vinaigres qui contestent l'alimentation au sein en public.

Légende :

Certains veulent une grande maison, une voiture rapide et beaucoup d'argent.

D'autres veulent juste une petite cabane dans les bois loin de ces gens.

La petite fille : Est-ce que tous les contes de fée commencent par "Il était une fois" ?

Le petit garçon : Non, beaucoup commencent par "Si je suis élu, je promets..."

Merci aux dessinateurs de Facebook

Bonnes vacances !

Depuis un peu plus d'un an, je me rends chaque semaine à environ deux kilomètres de Winterville dans une ferme bio (ici, on dit "organic") pour y recevoir un sac de fruits et légumes. Nous sommes très satisfaits de ce service : les produits sont de qualité, frais et diversifiés. La ferme étant en fonctionnement depuis 2000, Celia (ci-dessous) et son équipe ont eu le temps de faire plein d'expérimentations... Les clients comme nous, répartis sur Athens et Atlanta, représentent environ 20% du chiffre d'affaires de la ferme. Celia, la gérante, a bien voulu me faire  visiter :  alors suivons le guide ! 

     Un peu à l'écart des champs se trouve le verger de myrtilles. Nous sommes en janvier et il est temps de tailler les arbrisseaux.

          Autre fruit produit par la ferme ; les muscadines, variété de raisin sauvage. C'est très bon mais il ne faut surtout pas essayer de manger les pépins et la peau. Des viticulteurs produisent en Georgie un très bon vin dont le goût me rappellerait celui du vin cuit.

    Bien que ce ne soit pas ma spécialité, il y a un petit problème de taille avec les figuiers mais voir ci-dessous la question de la main d'œuvre...

   De manière à être la plus autonome possible, la ferme produit son propre compost. Ci-dessus une rangée en cours d'élaboration.

  On compte environ 2 ans pour assurer une bonne décomposition. Les apports sont les rejets de la ferme. Des fermes alentour apportent aussi les leurs. J'ai proposé de donner toutes les feuilles tombées de nos arbres : elle était d'accord avec cette idée à condition que je fasse l'apport car envoyer un employé reviendrait trop cher. Elle est très vigilante sur cette question car d'après elle, les coûts salariaux représentent 60% du budget de la ferme. Pour information, Celia est assistée de deux aides et six ouvriers agricoles soit 4 hommes pour 5 femmes.

  Des cultures de couverture (avoine, trèfle...) sont plantées pour fertiliser les sols de manière naturelle.

    Pour compléter son autonomie, la ferme, dans cette serre, produit ses semis. Au moment propice, ils seront transplantés dans d'autres serres ou en plein air. L'autonomie n'est cependant pas totale et il est nécessaire d'acheter des semis à l'extérieur. 

   Deux lieux sont réservés au nettoyage des produits qui seront servis aux clients. Ici, ce hangar est dédié aux racines. L'autre place est consacrée aux feuilles. Environ 35% des ventes de la ferme sont réalisées sur un marché d'Atlanta.

   Des tuyaux plastique souples perforés assurent une bonne irrigation des cultures. Ils sont enterrés dans les monticules de terre pour éviter d'irriguer les "mauvaises herbes'. Même souci d'autonomie pour cette question : ce sont deux puits qui alimentent en eau les cultures. Toutefois leur production étant à la limite, il est envisagé d’en forer un troisième.

   Dans cette serre, les plants de tomates seront enroulés autour des fils.

     La ferme produit sous deux types de serres couvrant au total 1,5 acre (6000 m2) : les plus vastes (ci-dessus) restent en permanence à la même place.

  Les plus petites (ci-dessus) sont mobiles. Elles sont facilement déplaçables avec des tracteurs. "Pour nous protéger des mauvaises herbes, nous utilisons une technique dite "stale bedding" pour préparer nos plantations. Sur les lieux choisis, nous les laissons se développer puis nous piochons à faible profondeur pour les tuer avant de planter. Par la suite, nous utilisons des houes et des équipements tirés par les tracteurs.

Une autre pratique est l'occultation au début du printemps. Nous laissons les mauvaises herbes germer puis nous mettons le plastique dessus pour couper la lumière et les tuer. Cela aide aussi à garder un niveau d'humidité qui nous permette de cultiver facilement début mars. Il est important de pouvoir commencer à ce moment car la chaleur est trop importante par la suite." Celia

        En sus de la production de légumes et de fruits, des fleurs sont cultivées, souvent entre deux rangées de légumes. Les clients peuvent souscrire de la même façon et ainsi obtenir leur bouquet hebdomadaire.

  "Les principaux animaux causant des dégâts sur la plantation sont les chevreuils, les lapins et les mulots. Nous n'avons pas de sangliers ici mais ils causent de gros dégâts pas très loin d'ici.

Nous possédons une petite maison en face de la ferme ou un membre de l'équipe loge. Pour ma part, je loge sur le côté de la ferme et je dois marcher à travers les bois pour m'y rendre

Dus au changement climatique, nous avons constaté des changements spectaculaires dans les fluctuations de températures. Il y aussi de fortes averses sur de courts laps de temps. Dans l'ensemble, on s'en est bien sortis mais nous avons fait très attention de ne pas construire sur des rigoles car tout le domaine est sur une pente." Celia

  Dernière innovation de la ferme : des panneaux solaires. Ils serviront à chauffer les serres en hiver mais surtout à les ventiler en été car la chaleur y est insupportable !

  Un grand merci à toutes les personnes qui m'ont accompagné durant cette visite !

En savoir plus : visitez le website de la ferme !